Session parlementaire extraordinaire : un bilan très décevant sur le fond comme sur la forme

Publié le par Franck R

Le décalage d'ambition entre les textes présentés par la nouvelle majorité avec les textes que nous avions votés en 2007 est criant.

  • La première session parlementaire de l'ancienne majorité avait été marquée par un mois de réformes de grande ampleur qui ont marqué le quinquennat de Nicolas Sarkozy : défiscalisation des heures supplémentaires, RSA, service minimum, autonomie des universités.
  • La session extraordinaire de 2012 est loin d'être à la hauteur des enjeux : la loi des finances rectificative n'a fait que montrer l'antisarkozysme de la majorité, rien sur l'emploi, rien sur la compétitivité, rien sur la dette. Aucune réforme de structure.

L'agressivité avec laquelle la gauche se comporte depuis sa victoire est déplacée.

La gauche agit comme si l'opposition n'avait pas le droit de parler.

  • Cela a débuté avec Marisol Touraine qui, le 5 juin, n'a pas voulu venir s'expliquer sur le décret sur les retraites
  • C'est ensuite la majorité qui a refusé, début juillet, une séance de questions au gouvernement. Cela va à l'encontre de l'article 48 de la Constitution.
  • Enfin, il y a eu une multiplication de dérapages verbaux de la majorité envers l'opposition, comme M. Moscovici qui a exigé que l'opposition « se taise » (RFI le 1er juillet).

Nous avons réussi à installer une opposition vigilante et sans concessions et avons déjà forcé la majorité à des reculs importants.

Récépissé, rétroactivité des heures supplémentaires… Nous nous étions fixés comme objectif prioritaire d'installer une opposition combative et vigilante, c'est chose faite.

 

Publié dans GOURVERNEMENT

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